2 octobre 2016

C'est quoi un économiste?

MISE AU POINT

Après une période d'absence interminable, j'ai décidé pour une quelconque raison de réécrire des articles sur ce blog. On verra bien si l'idée va me rester longtemps, mais j'avais le goût d'écrire un peu aujourd'hui à vous cher lecteurs (Mes millions de lecteurs hihi). Disons que l'exercice présent ressemble plutôt à une journal intime où j'y fais mes confidences personnelles. C'est comme sexe et confidence, sans le sexe (bouh!). C'est pas grave, l'important dans tout ça c'est de s'amuser. Commençons par le commencement.

Keynes, l'économiste

LE COMMENCEMENT

Depuis quelques temps, je fais fasse à une angoisse que j'ai toujours essayé de repoussé, celle du post-académique. Certains par exemple semble déjà savoir exactement où ils se retrouveront une fois les études terminées. Si nous prenons le cas par exemple de l'étudiant en médecine, il y a très peu d’ambiguïté sur le type de profession qui se présente à la fin. Celui-ci à la fin de son parcours suit une spécialité et ensuite entrera dans un établissement où ces nombreuses années d'éducation seront mis à profit. De plus, il y a un internat si je ne me trompe pas lorsque celui/celle-ci est en train d'étudier. D'autres programmes sont moins évidents à ce titre. Je prends par exemple le champs d'étude dans lequel j'ai étudié, c'est-à-dire l'économie. Souvent, les gens me demandent qu'adviendra-t-il de moi une fois les études terminés. Leur question est tout à fait légitime puisqu'elle ne semble pas aussi simple qu'on le pense. Vite comme ça, nous serions porté à croire que nous devons économiste, tout simplement. La réalité c'est que c'est un peu plus complexe que cela. D'abord oui, nous avons techniquement le titre d'économiste en quelque sorte, mais dans les fait, un sans diplôme qui aurait lu et appris sur les concepts de l'économie qui pourrait les expliquer pourrait se qualifier ainsi. Il n'y a pas d'ordre formel qui l'empêche de se qualifier ainsi. Le seul frein qu'il a c'est qu'il n'aurait pas la certification académique sur son CV. Ensuite, pour continuer sur la définition de l'économiste, souvent les postes affiché ne se présente pas comme économiste, mais plutôt comme des analystes. Cependant, ces dits analystes ne sont pas toujours de milieux comme les sciences économiques. Des statisticiens pourraient effectuer le travail. Le problème c'est que l'économie est un domaine qui regroupe divers champs d'expertise. Il est à la croisée des chemins entre la sciences politiques (politiques publiques), les statistiques/mathématiques, la sociologie, etc. Cependant, si on se spécialise en plus, par exemple en économie de la santé, le champs d'étude chercher de plus en plus de spécification dans un autre domaine. Donc lorsqu'on me demande que fait l'économiste, j'ai l'impression que c'est un touche à tout, mais spécialisé en même temps. On s'attend de lui à être capable de répondre  face à des politiques publiques, mais en plus d'avoir son propre champs d'expertise. Pour ma part, j'éprouve encore de la difficulté à me trouver dans tout cela et c'est en quelque sorte angoissant. Lors de mon parcours académique, aucun stage quelconque ne s'est présenté. Bien que personne ne décourage d'en trouver un, les moyens ne sont pas mis nécessairement pour inciter les étudiants à le faire. C'est alors que nous finissons notre cursus académique en ayant vu bien comme il faut la forme académique de l'économique, mais pas son application réelle dans le marché du travail. Autant au baccalauréat qu'à la maîtrise, j'ai trouvé cet élément manquant sur la formation. Évidemment, si je poursuivais pour le doctorat, je saurais à quoi m'attendre, mais qui sont les étudiants qui se retrouvent au doctorat? Ceux qui sont les passionnés de leur domaine, ceux qui souhaitent travailler pour avancer la science. Je ne suis malheureusement pas ceux-là. Cela ne m'empêche pas pour autant d'apprécier l'économie, mais seulement, pas au point où ce serait nécessaire pour le doctorat. C'est ainsi que j'arrive à la fin de mon parcours avec des interrogations sur la suite de mon avenir professionnel. L'idée de ne pas savoir à quoi ressemblera mon travail quotidien, quelles seront les attentes de mon employeur, est-ce que je vais aimer ce type de boulot? Tant de question pour l'instant et je devrais trouver une réponse bientôt.

CONCLUSION

Bon, c'était un long article pour parler des angoisses professionnelles. Désolé si ça vous a ennuyé, mais ça m'a fait du bien de l'écrire. J'espère pouvoir vous écrire plus souvent. Qui sait, peut-être que je vous parlerai un peu sur mon mémoire ou sur les difficultés d'accomplir une tâche de façon autonome.

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